Etonnement en découvrant les photos de la commémoration ambertoise : ni député ni conseillers départementaux ? Vous avez sûrement pensé que nous avions peur de nous exposer au COVID 19. Pas du tout, nous n’étions pas invités.
Comme Myriam Fougère l’a écrit elle-même elle a « bêtement » appliqué ce qui était écrit dans les instructions envoyées par l’Etat : 5 personnes maximum, le représentant de l’Etat, le maire et 3 élus de la commune…. Enfin, ce qu’elle a cru y lire, car voici ce qui était écrit en fait :
Bien essayé de se défausser sur la représentante de l’Etat, mais ni très élégant ni juste. Si oublier les conseillers départementaux étaient une première, on excuserait volontiers, mais cela à tendance à se répéter (abattoir par exemple…), sauf naturellement pour soutenir la motion contre la fermeture d’une classe à Ambert… où là, nous sommes priés de participer activement ; ce que nous avons fait volontiers en l’occurrence. Myriam Fougère devrait savoir que nous ne lâchons rien quand il s’agit du Département.
Nous lui rappelons simplement que la commune d’Ambert est une sous-préfecture, chef lieu du canton d’Ambert, dont Valérie Prunier et moi-même sommes les conseillers départementaux. A ce titre, c’est le Président du Conseil départemental que nous représentons, déposant en son nom une gerbe en hommage aux combattants morts pour la France. Il va beaucoup apprécier…
D’autres communes du canton l’ont compris, Arlanc qui a demandé à Valérie de déposer l’une des gerbes (il y a deux monuments pour le 8 mai) et même Valcivières qui nous a envoyé un courrier pour nous expliquer pourquoi nous n’étions pas associés.
Nous savons la vision qu’à la maire d’Ambert du Département du Puy de Dôme : un levier à actionner quand il est utile… Cette vision s’applique d’ailleurs aux autres collectivités : communauté de communes et région bien entendu… Nous ne partageons pas cette manière de faire, c’est tout.
Quoi qu’il en soit nous assurons les anciens combattants de toutes nos pensées fidèles en ce jour d’hommage national, et c’est ce qui compte. Rendez-vous pour le 11 novembre. La mairie aura alors certainement pris le temps de lire correctement les documents, ou à défaut de demander…