Si la campagne électorale qui commence va porter naturellement sur les compétences qu’exercera le futur Conseil départemental se limiter à cet aspect serait nécessairement réducteur.
Comme en 2011, le Front de gauche dans le département a trouvé la solution, ne pas s’interroger sur les compétences ; un programme simple « défendre les services publics de proximité ». Ça a marché en 2011 pour Jacquie DOUARRE sur le canton d’Ambert, pas sûr que les électeurs se contentent aujourd’hui de promesses dont on voit bien qu’elles n’ont pas été tenues.
Plus sérieusement, le conseil départemental jouera un rôle majeur sur l’aide sociale et l’autonomie des personnes. Au delà des prestations de « l’aide sociale » les enjeux portent évidemment sur l’action en faveur du maintien à domicile des plus fragiles et l’accompagnement des familles et des enfants.
La question de l’aménagement du territoire est au cœur, évidemment ici tout particulièrement, de nos préoccupations et la future majorité devra prendre en compte le canton d’Ambert, trait-d’union stratégique avec les départements voisins.
D’autres actions porteront évidemment sur les domaines de la culture et du patrimoine, mais aussi sur les mobilités, le développement économique, et finalement nombre des domaines qui nous préoccupent au quotidien, même si la « clause de compétence générale » devrait normalement disparaître.
Par contre, les conseillers généraux, comme les maires, sont membres de droit d’un certain nombre de commissions relevant de l’État : Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI), commission des paysages, sur la santé, l’éducation… A ce titre ils interviennent donc sur des domaines bien au delà des strictes compétences du Conseil départemental : la carte de l’intercommunalité, les schémas de santé, l’action éducative…
Plus localement, les conseillers généraux siègent par exemple au Parc Naturel Régional Livradois-Forez, pour ne citer que lui. Ils sont donc en prise directe avec le terrain.
Donc le conseiller départemental demeurera, au delà du champ des compétences de sa collectivité, un acteur « généraliste » à l’échelle du canton, particulièrement attentif à la vie locale dans toutes ses dimensions. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Valérie PRUNIER et moi-même, outre notre expérience d’élus locaux, sommes en activité : infirmière pour l’une, professeur et président d’une association locale de services à la personne pour l’autre et donc « sur le terrain » à double titre. C’est d’ailleurs cette proximité qui nous motive l’un et l’autre à nous présenter à vos suffrages.