Nous avions appris cet été par la presse l’intention de la gendarmerie de se réorganiser, avec des modifications importantes et inquiétantes pour notre canton : disparition de la brigade de Viverols et de la brigade de recherche d’Ambert, soit 2 des 3 disparitions programmées dans le département du Puy de Dôme.
Conseillers départementaux de ce canton, nous avons évidement écrit au colonel Reul que nous rencontrerons cette semaine.
Même si les nombreux échanges de ces dernières semaines avec les élus et les habitants du canton nous ont apporté beaucoup d’éléments, nous sommes preneurs à la fois de vos avis et des arguments qui peuvent éclairer la réflexion en cours. Nous devons continuer à être acteurs ensemble de l’avenir de notre territoire.
Historiquement la gendarmerie a été parsemée dans les campagnes en un temps ou les communications étaient peu rapide où il y avait une nécessité à posséder des centres de sécurité proches physiquement car le cheval était le moyen de locomotion habituel.
Aujourd’hui cette proximité physique, visuelle, n’est plus nécessaire, la surveillance, la sécurisation n’est pas obtenue du fait de la proximité mais du fait de la rapidité d’intervention avec des moyens plus importants.
Il semble plus efficace, plus économique, en cette période ou tout le monde se plaint d’impôts trop élevés, d’ avoir un meilleur rapport qualité prix.
Garder de petites structures éparpillées sur le territoire peut sembler rassurant mais ce n’est qu’un sentiment et pas la réalité. Pour preuve nous constatons une recrudescence dans les « voyages organisés de Rhône-Alpes » car ils savent qu’ils seront tranquille car ce ne sont pas de petits effectifs qui peuvent résoudre le problème, par contre si ces « voyageurs savent qu’ils vont avoir sur leur dos des forces plus nombreuses pour éradiquer le problème, ils seront plus prudent.
Quant à la très petite déliquance je ne crois pas que cela changera grand chose, elle perdurera.
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Enfin une dernière chose, il serait si simple que chaque territoire, par exemple au niveau de chaque canton il y ait un corresondant sécurité avec une ligne téléphonique directe avec la permanence gendarmerie concernée. La seule chose importante aujourd’hui est la transmission de l’information et nous possédons les moyens technique que cela se fasse rapidement.
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