L’attractivité du territoire sous toutes ses formes était au coeur de l’échange entre les 13 personnes présentes.
Au delà de la désormais habituelle discussion sur le désenclavement tous les autres aspects ont été évoqués. Claire RICHARD est la plus récente arrivée sur le canton d’Ambert – 5 ans – mais nombre des participants ont connu avant d’arriver ici une expérience « extérieure » : plusieurs dans la région Rhône-Alpes mais aussi sur Paris. tous considèrent ceci comme un atout précieux.
Ceci se traduit souvent par la mise en place de services ou d’activités nouvelles : ainsi l’association ARAVINDA (http://aravinda.fr/) multiplie les manifestations originales : « ça glisse aux Pradeaux » ou le « troc aux plantes« , le « four au lavoir…« , sans parler de cours de Kung-fu et autres, dispensés sur plusieurs communes du canton.
En tout état de cause, l’emploi est la condition indispensable pour une installation pérenne ici. La valorisation du patrimoine, le développement d’une activité touristique sont souvent un point de départ, mais très vite la diversification de l’activité est nécessaire. C’est tout l’enjeu du développement actuel envisagé sur la « Porte des Pradeaux« , principale entrée du Massif pour le ski nordique. Patrick BESSEYRE, président du Syndicat Mixte des Activités de Pleine nature, et engagé dans cette campagne, œuvre justement pour la valorisation touristique du site le reste de l’année ; c’est l’occasion aussi de développer l’activité de l’Auberge des Pradeaux.
Daniel BARRIER a dénoncé avec vigueur ceux qui attendaient tout du Conseil général – ou des autres collectivités – pour « défendre » le territoire : en effet, c’est d’abord dans nos propres initiatives que réside le développement du territoire d’Ambert. Si la dynamique avait eu à venir de Clermont, depuis le temps, nous le saurions..; Et la meilleure défense, on le sait bien est l’attaque.
La discussion s’est terminée autour d’un échange sur le devenir des intercommunalités, du département et des régions. Les expériences des uns et des autres ont conduit au final à une vision partagée : rester « figés » dans la situation actuelle conduirait inévitablement à condamner à brève échéance nos petites communes. Elles doivent pourtant rester au cœur de notre vie : les élus locaux sont les premiers bénévoles. Les intercommunalités doivent demeurer un outil au service des communes, et non les remplacer demain. Ce n’est pas malheureusement actuellement l’orientation que prend la politique nationale.
Quant au rapprochement des régions c’est clairement un atout que le canton d’Ambert doit ajouter dans son jeu. A nous de saisir l’occasion en ouvrant le territoire sur les espaces voisins. Nous le ferons à toutes les échelles !
A reblogué ceci sur Ambert au Centre – le site de ceux qui s'engagent vraimentet a ajouté:
Soirée d’échange à Grandrif pour le devenir de notre canton.
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